L'onde tropicale qui s'est développée entre l'Afrique de l'Ouest et l'arc des Petites Antilles et qui a affecté l'île de la Barbade le 19 octobre, était l'embryon de ce qui a allait devenir l'ouragan l'un des plus puissants de l'Atlantique depuis le début des relevés.
L’ouragan Ouragan Melissa a marqué l’année par son intensité et son impact, avec des vents à plus de 300 km/h et une pression minimale de 892 hPa.
[KM] Adan kad Mwa Kréyòl-la, épi pou pòté kontribision pou ansèyman èk dévlopman Lasyans an lang Kréyol, an krèy wouchachè Matinik, Gwadloup èk Ayiti òganizé an konférans Vandrèdi 24 oktòb 2025 anlè entènèt pou twazienm lanné-a, wouvè ba tout moun, asou boulvès klima-a adan LaKarayib,
[KA] Nan kad Mwa Kreyòl la, epi pou kontribye nan ansèyman ak devlopman Syans nan Lang Kreyòl la, chèchè ki soti Matinik, Gwadloup ak Ayiti ap òganize yon konferans sou entènèt ouvè pou tout moun vandredi 24 oktòb 2025 soti 9:00 a.m. pou rive 12:30 p.m. pou twazyèm ane konsekitif sou Risk Natirèl nan Karayib la.
Troisième conférence scientifique en créole, "Lasyans an Kréyòl" dans le cadre du mois du Créole, le vendredi 24 octobre 2024 entre 9h00 et 12h30 (UTC-4).
Le thème retenu cette année est :
CHANJMAN KLIMATIK-LA
(Le changement climatique)
avec en grand invité
Le Professeur Michel DeGraff
Linguiste de renommée internationale
Professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT/USA)
qui nous fera le grand honneur d'intervenir lors de la conférence
et avec deux invités spéciaux pour célébrer l'année internationale des sciences et technologies quantiques.
• Thierry Césaire (Guadeloupe) est Maître de Conférence, membre du GTSI, à l’Université des Antilles
• Emmanuel Gombauld dit « Manno », journaliste spécialiste du créole
Replay disponible ici
Sur le bassin Atlantique Nord, la saison cyclonique débute officiellement le 1er Juin, et le 15 mai sur le bassin Pacifique nord-est. Le 30 novembre marque la fin de la saison (officielle).
[12/08/2025] La tempête tropicale ERIN s'est formée le 11 août 2025 avec des vents soutenus de 75 km/h. Elle devrait se renforcer en traversant l'Atlantique vers l'ouest et devenir le premier ouragan de la saison 2025 des ouragans dans l'Atlantique.
Le passage de l'œil du cyclone tropical intense CHIDO le 14 décembre 2024, d'une puissance des vents moyens équivalent à un ouragan de catégorie 4, sur l'archipel de Mayotte n'est pas sans rappeler celui de l'ouragan BERYL sur l'archipel des Grenadines en début juillet 2024.
Favorisés par des températures de surface de l'Atlantique et de l'océan Indien supérieures à 29°C, dès le début de la saison cyclonique, ces phénomènes se sont rapidement et considérablement intensifiés, avant d'atteindre des îles aux superficies inférieures au diamètre de l'œil de ces cyclones.
L'augmentation des températures de surface de la mer entraîne des niveaux plus élevés d'humidité locale, d'instabilité atmosphérique et d'intensité potentielle. Le réchauffement des océans, en réponse au réchauffement climatique, fournit un carburant supplémentaire aux cyclones tropicaux qui d’une part s'intensifient, et d’autre part, augmente la probabilité de leur intensification rapide.
La tempête ALBERTO, première nommée de la saison 2024, s'est formée le 19 juin dans le sud-ouest du golfe du Mexique. La saison des ouragans était annoncée comme très active, d'après les prévisions d'intensité des services météorologiques.
01/10/2024
01/06/2024
Issu d'une dépression tropicale formée vendredi 28 juin sur le centre de l’Atlantique tropical, BERYL est devenu en moins de 42h un ouragan de catégorie 3 sur l’échelle de Saffir-Simpson. Dimanche 30 juin, soit en 48 h, il est passé en catégorie 4, ce qui en fait le plus précoce jamais enregistré en juin dans l'Atlantique. Touchant les Caraïbes tôt lundi 1er juillet, BERYL a frappé le sud des îles des Petites Antilles, avec des vents atteignant près de 220 km/h.
En traversant la mer des Caraïbes d'est en ouest, BERYL a atteint la catégorie 5 le 2 juillet, longé la Jamaïque par le sud le 3 juillet en catégorie 4, et la nuit suivante les îles Caïmans en catégorie 3. L'ouragan a ensuite frappé la péninsule du Yucatán en catégorie 2 le 5 juillet, ressortant sur le golfe du Mexique en tempête tropicale. Se renforçant de nouveau au-dessus des eaux chaudes du Golfe du Mexique, il touche terre au Texas le 8 juillet en ouragan de catégorie 1, avant de terminer sa course au-dessus de l'Arkansas, le 9 juillet.
Avec des vents soutenus soufflant à plus de 260 km/h, une houle cyclonique fortement énergétique, provoquant des inondations et des dégâts importants dans les infrastructures, l'ouragan BERYL a provoqué le décès de plus d'une soixantaine de personnes.
Suivi de trajectoire Zoom Earth ouragan BERYL
Ouragans nommés en 2024
L'alternance des saisons sèches et humides implique que la région Caraïbe subit toujours des épisodes de sécheresse chaque année, souvent avec une faible disponibilité hydrique impactant l'agriculture et les ressources en eau, et un nombre significatif de feux de broussaille.
Une augmentation des températures moyennes, résultant du changement climatique, est attendu dans les décennies voire dans les années à venir, avec davantage de jours et de nuits chaudes, ainsi qu'un réchauffement accru durant la nuit. La quantité de pluies annuelles déclinerait d'ici la fin du siècle, particulièrement durant la saison des pluies. L'effet combiné des hautes températures, associées à une augmentation de l'évaporation, et à une baisse des précipitations signifierait que la région Caraïbe sera probablement soumise à des périodes de sécheresse plus intenses et plus fréquentes... (suite)
Bilan hydrique pour la Martinique des 3 mois de Carême : février - mars - avril 2024
Le manque de pluie est général, jusque 60 % de manque. Les zones les moins sèches enregistrent 10 à 20 % de déficit de Fort de France à Ste-Marie et au Robert et jusqu’à la Caravelle ; Les Trois-Ilets et le Sud, du Vauclin à Ste-Anne. (source: Météo-France)
Echouages de sargasses en Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin en photos et vidéos (Sargassum Monitoring)
Détection des bancs de sargasses par images satellites (SAMTool)
Le volcan de la Soufriere sur l'île caribéenne de Saint-Vincent est entré en éruption le vendredi 9 avril 2021 à 8h41 heure locale.
Vandrèdi 9 avril 2021, LaSoufriyè SenVensan koumansé déblozé bonnè bon maten. An gwo blo fèt é vréyé anlo gaz cho épi wòch èk sann adan’y, lévé jis 10 tjilomèt wotè.
Images Agence KaNNH from Sentinel Data
En mars 2022, presqu'un an après l'éruption, le niveau d'alerte a pu être ramené à son minimum.
Associées à l'assèchement de l'atmosphère au-dessus des zones désertiques Africaines, les brumes de sable, véhiculées par les alizés, sont des phénomènes récurrents dans la région Caraïbe. Le changement climatique constituerait un facteur aggravant de ce phénomène, avec une augmentation de la fréquence et/ou de l'intensité des épisodes de forte pollution. Toutefois, l'augmentation de la température de surface de l'océan Atlantique pourrait affaiblir les alizés et ralentir la progression des masses d'air maritimes.
L'expansion de la zone désertique du Sahara, sous l'effet de l'augmentation du phénomène de subsidence, lié à la convection dans les zones tropicales, pourrait contribuer à l'intensification les épisodes de brumes de sable au-dessus de l'Atlantique. Des projets de reboisement mis en place sur le continent Africain ont pour objectif de ralentir la progression de la désertification des zones sahéliennes, limitrophes du Sahara.
Surnommée "the Godzilla dust" à cause de l'intensité du phénomène, une brume de sable de forte épaisseur a balayé les îles de la Caraïbe et une partie des côtes américaines à la fin du mois de juin 2020.
Les mesures de la qualité de l’air sont effectuées, par les instituts de recherche Madininair, en Martinique, et par Gwadair en Guadeloupe.
Lors des épisodes de passage de brumes de sable, certaines précautions sont à prendre, particulièrement pour les personnes sensibles ou fragiles.
Influence du réchauffement des eaux océaniques sur la puissance des vagues:
https://weather.com/science/environment/video/waves-are-bigger-and-badder-due-to-warming-seas